Voyage de la mémoire à Auschwitz

Le Collège St Hilaire à Auschwitz

Le Collège St Hilaire à Auschwitz

Jeudi 21 janvier, 18 élèves de 3e ont participé au voyage de la mémoire organisé par le conseil départemental des Alpes Maritimes.

Le matin, c’est sous la neige qu’a eu lieu la visite du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.

A 13h, les 200 élèves des différents collèges participant au voyage se sont réunis pour rendre hommage aux victimes.

L’après-midi, les élèves ont été saisis par l’émotion. D’abord, le témoignage de Zelda Sosnowski (rescapée d’Auschwitz) les a profondément marqués. Ensuite, beaucoup d’élèves n’ont pu retenir leurs larmes à la vue des photos des victimes, des montagnes de cheveux et d’objets personnels.

 

Un diaporama vous présentant cette journée est en cours d’élaboration par les élèves, il sera en ligne prochainement.

Dès maintenant, vous pouvez découvrir les interviews de Marion, Alexia et Mathieu dans la presse :

Virgin Radio : http://virginradionice.blogspot.fr/2016/01/fwd-200-collegiens-azureens-bouleverses.html

      Virgin-radio-auschwitz-NEWS-12H00-100227

Azur TV : http://www.azur-tv.fr/content/alpes-maritimes-200-coll%C3%A9giens-maralpins-ont-d%C3%A9couvert-lhorreur-dauschwitz

Nice-matin :

nice-matin-voyage-memoire-2016

http://www.nicematin.com/vie-locale/auschwitz-les-collegiens-dans-les-pas-du-deporte-charles-gottlieb-17909

 

Reportage Azur TV (version longue) :

Azur-TV-vdlm

Une victime de harcèlement scolaire est venue pour témoigner au collège

 

Noémya Grohan a étNoemya-Grohané harcelée pendant ses quatre années de collège, chaque année ce n’était pas les mêmes personnes qui agissaient. Elle est venue présenter ses mésaventures à toutes les classes de 5° du collège le jeudi 12 novembre 2015.

 

 

 

 

 

Qu’est-ce que le harcèlement scolaire ?

Le harcèlement est une répétition d’actes malfaisants. Les personnes harcelées sont souvent seules. En France, 700 000 enfants sont victimes de harcèlement à l’école soit un enfant sur 10.   Le harcèlement commence souvent au collège mais il existe aussi en maternelle, en primaire et au lycée.

Il y a plusieurs sortes de harcèlement : le harcèlement physique, le harcèlement moral qui passe par des insultes, le harcèlement sexuel et le cyber-harcèlement qui consiste à harceler la personne à travers un téléphone, un ordinateur ou une tablette. Le dernier type de harcèlement est le racket qui consiste à voler les affaires de la victime. Si la victime de harcèlement ne dit rien, ses camarades continuent de mal agir.

 

Qui est Noémya Grohan ?

Noémya a été victime de harcèlement scolaire pendant ses quatre ans de collège. En primaire, elle était appréciée, c’était plutôt garçon manquée donc elle avait plus d’amis garçons que de filles.

A son arrivée au collège en section basket, tout le monde se connaissait avant qu’elle puisse se lier d’amitié avec ses camarades. Deux filles embêtaient Noémya parce qu’elle n’était pas à la mode et qu’elle avait les oreilles décollées. Cela a commencé à être répétitif donc on peut appeler ça un début de harcèlement moral puis elle s’est faite taper dessus à répétition (on lui faisait des croche-patte, on la poussait…).

Tous les ans, elle changeait de classe mais cela continuait à cause du bouche à oreilles de ses camarades : elle n’a jamais rien dit donc le harcèlement ne s’est pas arrêté. Arrivée au lycée, elle ne se fera plus harcelée.

Aujourd’hui, Noémya a créé l’association Génér’action solidaire qui lutte contre le harcèlement scolaire : elle fait des interventions dans les collèges à la demande des professeurs. Elle a écrit un livre De la rage dans mon cartable dans lequel elle raconte le harcèlement qu’elle a subi au collège mais aussi les conséquences du harcèlement sur sa vie de jeune adulte.

 

Les réactions des personnes qui ont assisté à son témoignage

  1. Qu’avez-vous ressenti quand vous avez entendu le témoignage de Noémya ?

« On a ressenti de la peine et de la tristesse » (Timothée, Mattias et Daniel, 5e1)

« J’ai ressenti de l’admiration » (M. Savary, professeur-documentaliste)

  1. Qu’est-ce qui vous a le plus surpris ?

« On a été surpris parce qu’elle n’a rien dit et ses parents et ses profs n’ont rien remarqué. «  (Quentin et Morgane, 5e3)

  1. Comment réagissiez-vous face au harcèlement ?

« J’ai toujours dénoncé, je suis intervenu parce que c’est mon devoir, je n’aime pas l’injustice » (M. Savary, professeur-documentaliste)

 

SI VOUS ÊTES VICTIME DE HARCÈLEMENT,

IL FAUT EN PARLER.

 

Article rédigé par les élèves de 5e4.