Atelier sur la fable

photo conteur.IMG_20151201_144143

Deux classes de 6èmes du collège ont participé à un atelier sur la fable avec les professeurs de Français, Mme Putoud et Mme Orazi. Un conteur est venu d’abord leur présenter un spectacle sur des fables de La Fontaine mises au goût du jour, développées, et contées sur fond musical. Puis pendant deux heures, les élèves ont travaillé sur la fable « Le lièvre et la tortue » et l’ont transformée pour en faire un récit au langage plus actuel.

Chacune des 2 classes a réécrit cette fable.

 

 

Le lièvre et la tortue….réécrite par les 6è4

Il était une fois un lièvre et une tortue.

Quand Lièvre croisait Tortue, il lui disait « T’es nulle à la course, même un escargot va plus vite que toi ! Tu vas tellement doucement, on a l’impression que tu fais du sur-place ! Ta carapace est-elle en plomb que tu traînes comme ça ? ».

Tortue en avait assez, ras-le-bol, ras la carapace d’entendre tout ça !

« Puisque tu es si rapide, dit-elle, on n’a qu’à faire une course pour voir … 

-Ça va pas, Tortue ? T’as mangé trop de salades ? Faire une course ? Tu es inconsciente ou quoi ? Tu sais bien que je vais gagner ? Mais ok, puisque tu as envie d’être ridicule, faisons cette course ! Je te propose de partir du grand chêne et d’arriver tout là-bas à la cascade !

– D’accord, répond Tortue. Si je gagne tu me donneras 10 cagettes de salades, et si tu gagnes tu auras 10 bottes de carottes. »

Des affiches ont été placardées dans toute la forêt pour annoncer la course.

 Venez voir la course incroyable entre l’animal le plus rapide et le plus lent. Les paris sont ouverts .

Le jour de la course arrive. Tous les animaux sont réunis pour l’événement.

Le vieux hibou perché sur sa branche donne le départ.

Allongé dans l’herbe, Lièvre regarde partir Tortue et lui dit :

« Tu peux préparer mes bottes de carottes, en attendant je vais aller cueillir des cerises ! »

Lièvre prend son temps, mange ses cerises et va prendre un bain dans la rivière. Après quoi, il s’allonge au soleil pour une petite sieste.

Tortue avance doucement mais sûrement.

Lièvre se réveille ; le soleil va bientôt se coucher. Il voit au loin Tortue à deux pas de la cascade :« Non, mais je rêve, j’ai une hallucination. »

Il se lève d’un bond , se met à courir comme un fou, allume le turbo et fonce comme une flèche. Il est proche de la vitesse de la lumière, les feuilles d’automne s’envolent sur son passage. Mais c’est trop tard, Tortue a gagné !

Tous les animaux acclament Tortue, les écureuils jettent des glands en l’air, des pom-pom girls commencent à danser, Sanglier ouvre le champagne, Canard envoie des feux d’artifices …

Tortue dit : « C’est qui le plus rapide ?».

Lièvre, sidéré, se sent honteux, ridicule, et humilié.

« Tu fais moins le malin maintenant, se réjouit Tortue. N’oublie pas mes salades ! »

Ça ne sert à rien de se dépêcher quand il est trop tard, mieux vaut partir au bon moment !

Le lièvre et la tortue… réinventée par les 6°2 !

 

Il était une fois un lièvre et une tortue. Le lièvre avait un jeu favori : se moquer, narguer la tortue : « La nature t’a oublié le jour de la distribution de la vitesse ? Tu es tellement vieille que tes pattes sont rouillées ? Passe la seconde, un escargot va te doubler. Attention, tu vas prendre racine.

– Puisque tu fais le beau et te crois si rapide, faisons une course ! »Le lièvre éclate de rire : «  C’est gagné d’avance, même ma grand-mère court plus vite ! On n’a qu’à partir de ce sapin coupé jusqu’au buisson là-bas. Comme ça, quand tu auras perdu, tu pourras te cacher dedans pour pleurer. Moi en trois bonds je serai arrivé. »

Le porc-épic vient faire le juge et le corbeau pousse un énorme  croa pour donner le départ.La tortue s’élance lentement. Le lièvre va boire un café. Il fait de la gymnastique. Du vélo. Sa lessive et une petite sieste… De temps en temps, il va voir la tortue qui chemine tranquillement : « Pas trop fatiguée ? Tu veux des roulettes pour aller plus vite ? Tu es en panne d’essence ? Peut-être faut-il recharger tes piles ? »Le lièvre est maintenant assis sous un arbre, il fait du yoga.

Quand il ouvre les yeux, il voit la tortue presque arrivée au buisson ! Le lièvre s’en étouffe, avale de travers, ses oreilles fument ! Il bondit comme un éclair et fonce comme une formule 1. Dans sa précipitation, il trébuche sur une branche et tombe dans la boue… La tortue a franchi la ligne d’arrivée. Le lièvre arrive honteux, humilié : « Mon ami lièvre, tu devrais aller prendre un bain. Tu fais moins le malin maintenant. Qui c’est qui disait que sa grand-mère courait plus vite que moi ? Ça te fait quoi d’être un looser ? »

Et depuis ce temps-là, accroché au chêne, il y a un panneau où est écrit : « Ici la tortue a gagné la course contre le lièvre ».

 

Concours « anti-bullying campaign » 2015

 

Comme l’an dernier, les élèves de trois classes de 3ème du collège se sont mobilisés contre le harcèlement scolaire en participant à un concours de posters en anglais. L’édition 2015 du concours a rencontré un franc succès ; de nombreux élèves du collège ainsi que des membres du personnel ont voté pour leur affiche préférée.

Le poster gagnant (Eva P., 3ème1)

1 - Eva

2ème place (Phoebe G., 3ème4)

2 - Phoebe

3ème place (Fiorella S., 3ème3)

3 - Fiorella

Les autres participants n’ont pas démérité.

[Best_Wordpress_Gallery id= »9″ gal_title= »Bullying-2015-2016″]

Une victime de harcèlement scolaire est venue pour témoigner au collège

 

Noémya Grohan a étNoemya-Grohané harcelée pendant ses quatre années de collège, chaque année ce n’était pas les mêmes personnes qui agissaient. Elle est venue présenter ses mésaventures à toutes les classes de 5° du collège le jeudi 12 novembre 2015.

 

 

 

 

 

Qu’est-ce que le harcèlement scolaire ?

Le harcèlement est une répétition d’actes malfaisants. Les personnes harcelées sont souvent seules. En France, 700 000 enfants sont victimes de harcèlement à l’école soit un enfant sur 10.   Le harcèlement commence souvent au collège mais il existe aussi en maternelle, en primaire et au lycée.

Il y a plusieurs sortes de harcèlement : le harcèlement physique, le harcèlement moral qui passe par des insultes, le harcèlement sexuel et le cyber-harcèlement qui consiste à harceler la personne à travers un téléphone, un ordinateur ou une tablette. Le dernier type de harcèlement est le racket qui consiste à voler les affaires de la victime. Si la victime de harcèlement ne dit rien, ses camarades continuent de mal agir.

 

Qui est Noémya Grohan ?

Noémya a été victime de harcèlement scolaire pendant ses quatre ans de collège. En primaire, elle était appréciée, c’était plutôt garçon manquée donc elle avait plus d’amis garçons que de filles.

A son arrivée au collège en section basket, tout le monde se connaissait avant qu’elle puisse se lier d’amitié avec ses camarades. Deux filles embêtaient Noémya parce qu’elle n’était pas à la mode et qu’elle avait les oreilles décollées. Cela a commencé à être répétitif donc on peut appeler ça un début de harcèlement moral puis elle s’est faite taper dessus à répétition (on lui faisait des croche-patte, on la poussait…).

Tous les ans, elle changeait de classe mais cela continuait à cause du bouche à oreilles de ses camarades : elle n’a jamais rien dit donc le harcèlement ne s’est pas arrêté. Arrivée au lycée, elle ne se fera plus harcelée.

Aujourd’hui, Noémya a créé l’association Génér’action solidaire qui lutte contre le harcèlement scolaire : elle fait des interventions dans les collèges à la demande des professeurs. Elle a écrit un livre De la rage dans mon cartable dans lequel elle raconte le harcèlement qu’elle a subi au collège mais aussi les conséquences du harcèlement sur sa vie de jeune adulte.

 

Les réactions des personnes qui ont assisté à son témoignage

  1. Qu’avez-vous ressenti quand vous avez entendu le témoignage de Noémya ?

« On a ressenti de la peine et de la tristesse » (Timothée, Mattias et Daniel, 5e1)

« J’ai ressenti de l’admiration » (M. Savary, professeur-documentaliste)

  1. Qu’est-ce qui vous a le plus surpris ?

« On a été surpris parce qu’elle n’a rien dit et ses parents et ses profs n’ont rien remarqué. «  (Quentin et Morgane, 5e3)

  1. Comment réagissiez-vous face au harcèlement ?

« J’ai toujours dénoncé, je suis intervenu parce que c’est mon devoir, je n’aime pas l’injustice » (M. Savary, professeur-documentaliste)

 

SI VOUS ÊTES VICTIME DE HARCÈLEMENT,

IL FAUT EN PARLER.

 

Article rédigé par les élèves de 5e4.

Visite des 3°1 du site de Calern.

Les élèves de 3°1 se sont rendus sur le plateau de Calern, ce vendredi 6 novembre. Cette visite commentée, leur a permis de voir le télescope qu’ils utiliseront pour observer des astéroïdes dans le cadre du projet EDUCOSMOS. Ils ont également vu les autres stations du site de l’OCA (observatoire de la Côte d’Azur) et pu mesurer la diversité des démarches scientifiques pour appréhender les éléments de l’univers et la Terre vue de l’espace.

En rentrant au collège, les élèves ont commencé par groupe de 2, à élaborer un compte-rendu de leur visite.

Calern1415

Concours « anti-bullying campaign » 2014

 

A l’issue d’une séquence sur le harcèlement en milieu scolaire (« bullying » en anglais), les élèves de 3e devaient réaliser, seul ou à deux, une affiche pour lutter contre ce fléau.

L’ensemble des élèves du collège et les membres du personnel étaient ensuite invités à voter pour leur affiche préférée.

En attendant le concours de cette année, voici quelques travaux des élèves de l’an dernier.

 

Le poster gagnant :

20151001_103147

Les finalistes :

[Best_Wordpress_Gallery id= »7″ gal_title= »Bullying »]

Les 3°4 au festival « Science et cinéma »

Le 06 octobre 2015, les élèves de 3°4 ont participé au festival « Science et cinéma » de la Côte d’Azur.

Ce festival, rattaché à la fête de la science, est organisé par le groupe académique « persan » et l’association marseillaise « Polly magoo ». Il présente des films qui parlent de science, mais qui ne sont pas des films scientifiques. Il met en avant des recherches cinématographiques qui éclairent différemment des faits scientifiques.

Au cours de cette première session qui s’est déroulée à la médiathèque de Valbonne, les élèves ont visionné 5 courts métrages. Ces films ont permis d’aborder les thématiques du développement durable, du modèle de consommation, de la responsabilité historique et de la responsabilité scientifique.

A la fin de chaque court métrage, une chercheuse de l’INRA et un membre de « Polly magoo » sont intervenus pour expliquer et interpeller les élèves. La confrontation d’un chercheur et d’un critique de cinéma permet des approches croisées du film où chaque champ disciplinaire interpénètre le domaine de l’autre pour un mélange et un dialogue féconds. Nos élèves ont participé sans complexe au débat, nullement impressionnés par les lycéens qui étaient avec eux. Ils ont également posé des questions au chercheur.

Les films projetés sont :

L’ILE AUX FLEURS de Jorge FURTADO (Brésil, 1989, documentaire/fiction, 12’)

Une tomate est le prétexte utilisé pour suivre le parcours d’une denrée alimentaire de son

ileauxfleurslieu de production jusqu’à la décharge publique. Cette décharge est située sur l’île aux fleurs. Monté comme une publicité, les images se succèdent et brossent un portrait sans concession de notre société de consommation. Un film fort et culte dans l’univers du court métrage.

TOMATL, CHRONIQUE DE LA FIN D’UN MONDE de Luis BRICENO (France, 2011, documentaire / animation, 9’28)

tomatlLa tomate est l’une des découvertes que les Espagnols ramenèrent du nouveau monde. Cette plante qui a colonisé un tiers des cultures maraichères mondiales provient de la civilisation aztèque. Le film retrace l’histoire d’une colonisation, révèle une vieille croyance aztèque, ….

 

 

 

 

ASTRAGALUS réalisation collective de lycéens (France, documentaire-animation, 2014, 5′)
Un film réalisé par les élèves de la filière STAV du lycée des Calanques (Marseille), coordonné par Marie-Jo Long (cinéaste), avec le conseil scientifique de Laurence Affre (Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie Marine et Continentale), Frédéric André & Véronique Rigot-André (Faculté de médecine Marseille). Enseignant référent : Denis Perrigueur (Éducation Socio Culturelle).

ON ACHÈVE BIEN LES LIVRES de Bruno DENIEL-LAURENT (France, 2012, documentaire, 18′)
Nous voyons la fin de vie des livres au pilon de Vigneux-sur-Seine. Ce film sans dialogue, nous plonge dans un monde fantomatique où nous sommes confrontés au gaspillage du monde de l’édition.

PARIS RECYCLERS de Nikki SCHUSTER (Allemagne, 2011, animation, 5’39)
L’artiste décline sa démarche dans plusieurs villes. Ici elle s’est installée dans les rues de Paris. A partir de détritus ramassés dans la rue, elle crée des animations sur place au milieu de l’animation de la rue.